Raffermir la présence du français au Québec - CCITB
Fermer×
ccitb-tagline
Retour aux Articles

La FCCQ et la CCITB appuient les efforts visant à raffermir la présence du français au Québec, notamment dans nos milieux de travail

14 mai 2021 Nouvelles
CCITB
,
5 minutes

Communiqué de presse

Sainte-Thérèse, le 14 mai 2021 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB) appuient les objectifs du projet de Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, visant à raffermir la présence du français au Québec, notamment dans nos milieux de travail. Toutefois, des zones d’ombres demeurent et soulèvent des inquiétudes pour le milieu des affaires. La FCCQ et la CCITB veilleront à suivre de près et à participer aux consultations sur le projet de loi pour défendre les intérêts des entrepreneurs du Québec.

 

Rappelons que la FCCQ, la CCITB et le réseau des chambres de commerce du Québec sont des collaborateurs de longue date de l’Office québécois de la langue française (OQLF) afin de faire la promotion de l’usage du français en milieu de travail. La FCCQ et la CCITB soutiennent notamment de nombreuses initiatives locales visant à appuyer les entreprises, non seulement dans l’usage du français, mais également dans le rehaussement de la qualité du français utilisé dans les milieux de travail dans l’ensemble des régions du Québec. Le concours Les Mercuriades, présenté par la FCCQ, décerne également un prix Mercure pour l’excellence en français et la CCITB mène depuis plusieurs année le développement du portail Web francaisenaffaires.com.

 

« Le français est une richesse pour le Québec et nous a permis au cours des dernières années de nous démarquer, notamment par notre industrie culturelle florissante et notre industrie touristique. Le français comme langue des affaires nous permet quotidiennement de développer des échanges commerciaux importants avec la francophonie hors Québec, au Canada comme à l’international. Vouloir renforcer l’usage du français est donc un objectif louable et nécessaire, mais nous devons garder à l’esprit les nouvelles obligations que cela représentera pour nos entrepreneurs », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

 

« Nous appuyons notamment l’intention du projet de loi visant à assujettir les entreprises de 25 employés et plus aux obligations de certification prévue à la Charte de la langue française. Il faudra cependant appuyer convenablement les petites entreprises nouvellement assujetties. Les démarches de certification, dont la création d’un comité de francisation, ne doivent pas devenir un fardeau bureaucratique. Nous nous assurerons que ces obligations s’accordent avec les principes d’allégement réglementaire et que les entreprises soient appuyées dans ces nouvelles démarches d’application du français dans les lieux de travail », a ajouté Charles Milliard.

 

« Nous serons également vigilants quant aux nouvelles obligations d’affichage de poste, l’exigence du bilinguisme demeurant nécessaire dans certains postes. La maîtrise d’une deuxième langue, notamment l’anglais, demeure une force économique importante pour la société québécoise. La promotion du français dans le monde des affaires doit se réaliser en complément au développement commercial et non au détriment de celui-ci », a souligné M. Milliard.

 

La CCITB note également que l’anglais est très présent dans les milieux d’affaires des Basses-Laurentides, notamment dans les domaines comme la construction ou les technologies de l’information. À travers ses différentes initiatives de sensibilisation, la CCITB veut surtout mettre l’accent sur l’utilisation des termes francophones dans ces milieux où l’anglais est prédominant. Par contre, malgré le jargon technique, les entreprises de la région ont à cœur le service à la clientèle en français, en plus de favoriser les communications internes dans le même sens.

 

« Nous voulons offrir les outils nécessaires à cette bonne utilisation de la langue. Une page Web est justement dédiée à ces ressources, dans le but de soutenir les entreprises. », mentionne Cynthia Kabis, directrice générale de la CCITB. En ce sens, la chambre de commerce lancera sous peu une campagne de promotion du récent service d’accompagnement de l’OQLF : MÉMO, mon assistant pour la francisation.

 

Nous profitons de cette mobilisation historique en faveur de notre langue afin de mettre en lumière l’immense défi devant nous pour rehausser l’alphabétisation de notre main-d’œuvre. Selon un rapport de la Fondation pour l’alphabétisation, 46,7 % des adultes sont considérés analphabètes fonctionnels et n’ont pas les compétences linguistiques en littératie en 2021 pour s’adapter aux changements rapides du marché du travail. La FCCQ et la CCITB soulignent l’apport des services de francisation pour les entreprises ayant au moins 5 employés, mais il est important d’offrir également un appui aux travailleurs qui sont analphabètes dans ces offres de services.

 

« Si nous voulons reconnaître convenablement l’importance du français, il nous faut reconnaître que le véritable défi n’est pas uniquement en francisation, mais également en alphabétisation. La maîtrise du français et de ses subtilités est l’un des principaux leviers afin d’augmenter la productivité québécoise. Notre fait français est donc une opportunité économique pour le Québec qu’il faut chérir et encourager », a conclu Charles Milliard.

 

À propos de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB)

La Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB) a pour rôle de propulser le succès des entreprises d’ici grâce à ses 4 volets : Connecter. Évoluer. S’informer. Se mobiliser.

 

À propos de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)

Grâce à son vaste réseau de 130 chambres de commerce et 1 100 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 50 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l’économie et sur l’ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d’affaires et d’entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu’ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d’affaires innovant et concurrentiel.

 

-30-

 

Renseignements :

 

Molly Champagne

Conseillère communication et expérience client
Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville
mchampagne@ccitb.ca
Bureau : 450-435-8228, poste 227
Cellulaire : 438-863-6580

 

Félix Rhéaume

Directeur principal, Communications et relations externes
Fédération des chambres de commerce du Québec
felix.rheaume@fccq.ca
Bureau : 514 844-9571, poste 3242
Cellulaire : 514 912-2639

×