Communiqué de presse
Sainte-Thérèse, le 12 juin 2020 – À l’occasion de la dernière journée de la session parlementaire, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB) demandent aux députés de l’Assemblée nationale du Québec de trouver rapidement un terrain d’entente pour débuter l’étude détaillée du projet de loi 61, et ultimement en venir à son adoption. Pour y arriver, elle demande de prolonger la session parlementaire de quelques jours.
« C’est un projet de loi qui a pour objectif d’accélérer la réalisation des projets d’infrastructures et de réduire les délais, pas d’atténuer l’importance des processus de contrôle. Il permet également des mesures allègements réglementaires aux bénéfices d’entreprises, pour contribuer au redémarrage de l’économie du Québec et de ses régions », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
La FCCQ a eu l’occasion de présenter son mémoire en commission parlementaire lundi dernier, où elle a pu réitérer son appui au projet de loi, en demandant des bonifications. La mise en œuvre des mesures pour accélérer la réalisation de 202 projets d’infrastructures au PQI est une volonté partagée par la communauté d’affaires québécoise.
Elle a profité de l’occasion pour demander au gouvernement de présenter le plus rapidement possible les projets de règlement afin de s’attaquer aux problématiques de délais de paiement et pour que l’octroi des contrats publics mise désormais principalement sur des critères de qualité, d’innovation, d’expertise, de durabilité et de résultats, plutôt que sur le choix du plus bas soumissionnaire conforme.
« Le secteur des infrastructures doit retrouver sa dynamique d’avant crise et nous savons que l’accélération des projets publics est un des éléments clés pour y parvenir. Des bonifications sont nécessaires, mais le gouvernement s’est montré ouvert jusqu’ici pour apporter des amendements afin d’améliorer cette pièce législative. » a ajouté Sophia Lavergne, présidente de la CCITB.
« Personne ne veut retourner à l’époque de la collusion démontrée par la Commission Charbonneau, ni aux mauvaises pratiques éthiques dans l’octroi des contrats publics. Il y a l’Autorité des marchés publics, la Vérificatrice générale du Québec, ainsi que les élus pour s’assurer que les meilleures pratiques éthiques soient respectées. L’industrie est prête à collaborer également de son côté », a conclu Charles Milliard.
Source:
Cynthia Kabis
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